LA MINUTE PHILO – L’homélie de l’actrice fut un modèle de pathos éculé. En bref, Juliette avait découvert le Mal et, bien évidemment, elle était contre.
Beaucoup rêvent d’être témoins éclairés de leur temps. Hélas, ce don est rare. Et qui chercherait aujourd’hui saint Augustin prononçant un sermon sur la chute de Rome, ne trouvera qu’une Juliette Binoche ouvrant le Festival de Cannes. Son homélie fut un modèle de pathos éculé. Clichés, banalités, absurdités, juxtaposés en un grandiloquent galimatias nous furent proposés. Ils étaient censés dire quelques malheurs du monde judicieusement choisis et contre lesquels il convenait de lutter : « … guerre, misère, dérèglement climatique, misogynie primaire ».
À entendre l’actrice, un orage apocalyptique s’annonçait : « Le vent de nos douleurs est aujourd’hui si violent et emporte les plus faibles : les otages du 7 Octobre , tous les otages, les prisonniers, les noyés qui endurent la terreur. » Bref, Juliette avait découvert le Mal et, bien évidemment, elle était contre. Mais pas que. Elle connaissait le remède : les artistes ! Grâce à eux la « résistance »
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