ENTRETIEN – Avant le Grand Prix de Monaco, l’Italien lève le voile sur l’objectif d’Audi, qui débarquera sur la grille la saison prochaine.

Audi, qui a annoncé en 2022 son arrivée en Formule 1, n’a plus que quelques mois avant d’intégrer la grille avec l’écurie Sauber, qu’elle a rachetée. La marque aux anneaux a recruté l’été dernier Mattia Binotto (55 ans), ex-ingénieur devenu patron de la Scuderia Ferrari entre 2019 et 2022, pour conduire un projet qui a mis du temps à démarrer, freiné par un certain nombre de remous. L’Italien, dans un parfait français, puisqu’il est né à Lausanne, où il fut étudiant, à l’École polytechnique fédérale, a choisi Le Figaro pour dévoiler l’état d’avancement de ce programme très ambitieux pour la marque allemande. Mais le chemin s’annonce long avant de jouer les premiers rôles dans le paddock à l’horizon 2030.

LE FIGARO. – Mattia, assisterez-vous au Grand Prix de Monaco  ce week-end, et quels souvenirs avez-vous de cette épreuve ?

Mattia BINOTTO. – Oui, j’y serai. J’essaie de faire autant de Grands Prix que possible, surtout en Europe, car c’est plus facile de se déplacer. Monaco est un grand…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous