Les gardes à vue se poursuivent à Paris pour les dix militants nationalistes interpellés mardi en Haute-Corse, par des policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la brigade de recherches et d’intervention (BRI).
Un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes, organisé par le mouvement indépendantiste Nazione et des associations de soutien aux « prisonniers politiques » comme Sulidarità ou Patriotti, a eu lieu, ce mercredi 21 mai, devant le palais de justice de Bastia.
Les soutiens dénoncent des violences policières lors des interpellations
Les manifestants ont apporté leur soutien aux personnes arrêtées et ont dénoncé les conditions de leur interpellation : « Coup de bouclier au visage d’un père, enfant attaché avec des serflex, portes explosées à 6 heures du matin, maisons endommagées, déploiement de forces massif, mise en scène des perquisitions, provocations en tout genre des agents de la SDAT, parents menottés devant leurs enfants, vols d’effets personnels, ces violences ont été commises à l’encontre de membres des familles des personnes interpellées. »
Selon le parquet national antiterroriste (PNAT), ces arrestations interviennent dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, dans le cadre de l’enquête sur une série d’attentats commise en Corse. Selon nos informations, ces attentats auraient eu lieu entre 2021 et 2025.
Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.