Le projet de l’association des élèves de l’Hydro de Marseille n’avait pas pu être mené à bien l’an dernier, en raison de conditions météo difficiles.
Six élèves de l’ENSM, un marin professionnel, un médecin, et une vingtaine de non-marins, qui ont répondu à l’appel de l’association Au Rad’Lô pour l’édition 2025 de son projet de survie en mer, seront réunis à partir du 26 mai dans un radeau de 25 places, commun sur les ferries, et laissés à la dérive durant plusieurs jours en Méditerranée.
« Des mesures seront réalisées avant et après l’expérience, sur chaque participant. Elles concernent principalement la perception de l’environnement et les effets physiques sur le corps provoqués par la situation », précisent les organisateurs. Les relations entre les participants dans ce milieu confiné seront également étudiées. Le suivi scientifique sera principalement assuré par l’IRBA (Institut de Recherche Biomédicale des Armées) et le CRAPEM (Centre Ressource d’Aide Psychologique en Mer).
Les volontaires seront mis en situation réelle : « seul le matériel normalement présent dans le radeau sera utilisé. Ils se nourriront de rations de survie, et d’eau en petites pochettes (environ 0.5L/jour/personne) ». Chacun pourra choisir d’abandonner l’expérience à tout moment et sera alors récupéré sur le Jason, l’un des bâtiments de soutien et d’assistance affrétés par la Marine nationale.
Basé à Toulon, le Jason, qui est mis à disposition par la Préfecture maritime de la Méditerranée, sera en position sur la zone durant toute l’expérience : « Il s’assurera qu’aucun autre navire se rapproche de façon dangereuse du radeau. De plus, il est équipé de matériel médical pour pallier toute urgence, ainsi que de semi-rigides pour s’approcher du radeau ». L’an dernier, l’expérience avait dû être annulée à deux reprises, en printemps et durant l’automne, en raison des conditions météo défavorables.
© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.