Neuf pochons de six grammes de cocaïne et de crack trouvés sur lui lors de la palpation à l’occasion de la descente en promenade. Ossama (prénom d’emprunt) a d’abord affirmé qu’il s’agissait de sa consommation personnelle, obtenue grâce à une projection depuis l’extérieur. Puis il a livré une nouvelle version, qu’il maintient devant les juges du tribunal correctionnel. « Je venais d’être admis au quartier arrivants, on m’a dit de la prendre. Je devais ensuite la remettre à un détenu ».
Le jeune homme, 20 ans, est en pleine spirale descendante : sept condamnations en deux ans, une fin de peine annoncée pour mars 2026. « Vous en pensez quoi ? » demande le juge. « C’est n’importe quoi ! Mais j’essaie de m’en sortir, je passe des diplômes en détention ».
Ossama est condamné : cent quatre-vingts jours-amendes à 5 euros. Pendant le procès, il est revenu sur sa situation. « C’était ma première incarcération. On m’a mis un coup de pression ». Traduire, de menaces. « Je n’allais pas rester un an en cellule sans sortir… ».
Conformément à notre charte (consultable sur leprogres.fr), nous citons l’identité d’une personne condamnée à au moins un an de prison ferme avec mandat de dépôt ou à au moins deux ans de prison ferme ou avec sursis.