Selon Sytadin, 109km de bouchons étaient répertoriés dans la région, peu avant midi. Un niveau légèrement supérieur à la moyenne. Des mobilisations étaient aussi en cours ailleurs en France.
Nouveau jour de mobilisation pour les taxis. Ce jeudi, ces professionnels manifestent à nouveau dans les rues d’Île-de-France afin de protester contre la concurrence des VTC, d’une part, et les changements apportés à la prise en charge des transports sanitaires, d’autre part. Comme les jours précédents, la circulation s’avère donc difficile sur certains axes de la région.
Selon Sytadin, ainsi, 109km de bouchons étaient répertoriés, peu avant midi. Un niveau légèrement supérieur à la moyenne. Selon les autorités, la circulation est particulièrement embouteillée sur la N12 «entre bois d’Arcy et le pont Colbert», à cause d’une opération escargot. De quoi rallonger le temps de parcours de six à quarante minutes. «Le cortège avance à très faible vitesse et occupe l’ensemble des voies de circulation. La circulation est très difficile en amont du cortège», précise le service régional.
Plus de 100km d’embouteillages étaient relevés dans la région peu avant midi.
Capture d’écran Sytadin.
Une mobilisation est également en cours sur l’A13, entre Orgeval et Rocquencourt, ainsi que sur l’A6, entre Évry-Courcouronnes et Wissous. Là encore, des opérations escargots occupent l’ensemble des voies vers Paris. De même, l’axe menant à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est perturbé par un barrage filtrant, sur l’A3, selon le site.
Des manifestations se passent également ailleurs en France, ce jeudi. À Marseille, des blocages sont prévus, et la circulation devait être difficile «dès 7h du matin», selon la préfecture. À Pau, également, un cortège circulait dans la ville, vers 11h, prévenait la police.
L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés. Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent une part essentielle du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs.
Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC). La plateforme de VTC Uber a appelé au calme mercredi en regrettant l’agression physique de quatre chauffeurs, «incluant des menaces avec une arme à feu, un taser et même avec utilisation d’une bombe lacrymogène».