CRITIQUE – Organisée par la Cité du design de la ville, cette 13e édition s’adresse à tous les publics avec sa thématique tournée vers le futur. Elle a ouvert ses portes hier et se prolonge jusqu’au 6 juillet.

Face aux défis de production du XXIe siècle, avec quelles ressources le designer travaille-t-il aujourd’hui pour préparer demain ? Directrice et commissaire générale de la Biennale de Saint-Étienne, Laurence Salmon, également enseignante en histoire du design à la Cité du design, part de la définition du terme « ressource » pour tenter de répondre à cette problématique. « Selon le dictionnaire, c’est la capacité que l’on a à mobiliser des moyens d’action pour dépasser un état de crise, et donc aller vers l’ailleurs. Tout est dit ! » Les expositions de la Biennale passent ainsi au microscope le design en tant que concentration de réflexions et de moyens concrets, de natures diverses, pour penser l’après-crise que traverse le secteur.

« La question de la ressource est au cœur de la pratique du designer. Quels sont les moyens d’action pour envisager l’habitat ? Comment consommer et vivre demain ? La thématique s’est imposée comme assez riche pour être interprétée…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous