ANALYSE – L’Europe espérait que le président américain durcirait le ton face à Vladimir Poutine pour le forcer à accepter un cessez-le-feu. Ils sont en train de déchanter.

Un grand décalage entre la rhétorique des Européens et leurs actions. C’est ce qui a marqué, en filigrane, la Conférence Lennart Meri sur les grands enjeux géopolitiques, organisée chaque année à Tallinn. Après un sursaut matérialisé par les promesses de Paris et Londres, la réalité, celle de l’impuissance européenne, après trente ans de désarmement, face à la détermination de Vladimir Poutine et à la disruption trumpienne, a jeté un froid dans cette assemblée composée d’experts de la Russie, de dirigeants des pays de l’Est, de diplomates européens, d’opposants russes, de représentants américains.

Première désillusion, l’espoir d’un cessez-le-feu en Ukraine, auquel ont voulu croire, ou ont fait mine de croire, certaines capitales du continent, les plus éloignées du front russe. Elles ont accompagné l’initiative de Donald Trump pour faire revenir l’Europe à la table des négociations et pour forcer une solution dans cette guerre dont tout le monde, sauf peut-être Poutine, aimerait qu’elle…

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Le Figaro

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