Aaron Wood, troisième ligne des Loups de Pamiers XIII, fait un retour sur sa carrière et évoque ses envies d’après rugby.
Aaron, c’est vraiment ta dernière saison cette fois-ci ?
100 %. J’ai fini, mon corps est trop douloureux pour continuer, ma vitesse a également disparu et la récupération prend trop de temps, c’est un sport pour les jeunes hommes.
Quel bilan fais-tu de ta saison individuellement et collectivement ?
Cette saison individuelle a été dure pour moi. J’ai senti l’âge et la différence en Elite 2. C’est un championnat très complet et de très bon niveau.
Collectivement, je pense que nous avons eu de très bons moments et aussi de mauvais. Nous avons manqué de régularité mais cela viendra avec l’expérience en Elite 2. Mais au cours de notre première année, nous avons plutôt bien géré le niveau, nous avons eu beaucoup de joueurs qui ont très bien progressé. Notre objectif était de nous qualifier et nous l’avons fait, c’est une saison positive,
Quels sont les entraîneurs et joueurs qui auront marqué ta carrière ?
3 entraîneurs qui contribuent réellement à l’amélioration et à la compréhension du rugby à XIII :
Steve Price (U20 St George). Il m’a appris à jouer dur et m’a poussé, en tant que jeune joueur, à m’entraîner dur physiquement et mentalement.
Craig Culnane (Parramatta réserve). C’était la personne qui m’a donné une chance et qui était très positive et m’a dit de croire en moi et en mes compétences.
Renaud Guigue (Avignon). Il m’a poussé à devenir un leader sur et en dehors du terrain.
Les joueurs :
Joris Bissière a fait des choses qui m’ont fait bien paraître.
Joris Cagnac. C’était un leader et il donnait envie à tout le monde de le suivre.
Les frères Bentley. Un mot pour les décrire : machine.
As-tu des regrets quand tu regardes dans le rétro ?
Je regrette d’avoir perdu le doublé avec Limoux et la demie avec Avignon en perdant d’un point contre Carcassonne.
Quels sont tes envies après le rugby ?
Mes envies sont de me réveiller le lundi matin sans douleur ! Continuez également dans le rugby à XIII, j’aiderai où je peux. J’étais un joueur qui a fait de gros efforts, mais une grande partie de mon succès était dû aux joueurs et aux entraîneurs qui m’entouraient. J’ai eu beaucoup de chance d’être toujours dans une bonne équipe.