Boulette au rectorat. Lundi 19 mai, des candidats au Deme, le diplôme d’État de moniteur éducateur, se présentent à un oral pour valider leur formation. Les épreuves sont centralisées, tous les candidats bretons, près de 200 personnes, notamment disséminés à Brest, Saint-Brieuc ou Vannes, doivent se rendre à faculté d’économie, à Rennes, place Hoche, entre le 19 et le 21 mai. Jusqu’ici, tout va bien. Sauf que, voilà, tous les candidats reçoivent la même convocation, pour le 19 mai… Alors que deux tiers des candidats devaient s’y rendre les deux autres jours, comme l’évoque un article de nos confrères de France 3 Bretagne.
« J’ai appris, le jour même, une fois arrivé à Rennes, que j’étais finalement convoqué deux jours plus tard », témoigne un étudiant de l’Ites, l’institut du travail éducatif et social, à Guipavas, qui souhaite conserver l’anonymat. Lui et trois autres camarades partageaient le même véhicule, au départ de Brest, pour passer leur épreuve. Demi-tour, direction la maison, 480 km aller et retour, pour rien.
« Ce dysfonctionnement émane bien de notre part »
« Et encore, nous étions en covoiturage, relativise-t-il, certains d’entre nous avaient réservé une nuitée la veille de l’épreuve ou ont payé un aller et retour en train. » Malgré des excuses reçues par mail, les étudiants reprochent au rectorat de ne pas avoir évoqué la possibilité d’un remboursement des surcoûts engendrés par cette erreur. Certains doutent même de la légalité de cette convocation en deux temps, alors qu’une circulaire précise qu’un tel examen doit être déclaré 15 jours à l’avance.
Pas de débat du côté du rectorat : « Ce dysfonctionnement émane bien de notre part ». Contactés par Le Télégramme, ses services assurent qu’ils étudient « les possibilités à proposer concernant les surcoûts de frais que cela a engendré aux personnes concernées. Pour les candidats dans l’impossibilité d’être présents à la date de leur examen, un jury complémentaire sera étudié ».