Patrick Fiori retrouve le Dôme ce jeudi soir
Le Marseillais d’origine corse et arménienne retrouve son public au Dôme ce jeudi 22 mai au soir (20h), pour le deuxième passage de sa tournée des Zéniths, qu’il avait justement démarré en 2024 sous la coupole de Saint-Just.
Patrick Fiori est de retour chez lui, ce jeudi soir, à Marseille, pour un nouveau concert dans le cadre de la reprise de sa tournée des Zéniths, démarrée en 2024. Cette tournée s’intitule toujours Le chant est libre, du nom de son dernier album paru l’année dernière. Le chanteur avait fait un lancement remarqué en mars 2024 au Dôme devant 5 000 spectateurs conquis par sa puissance vocale, sa sensibilité et son humour.
Des qualités qui seront encore présentes sur la scène de Saint-Just, ce jeudi soir. En plus des chansons de son dernier album, dont le titre éponyme Le chant est libre, écrit avec Ycare, Une autre danse, ou encore La gloire de nos pères, écrit par Vianney, le chanteur fera aussi la part belle à tous ses autres succès. On peut citer par exemple Les gens qu’on aime, ou le magnifique et incontournable Quatre mots sur un piano de Jean-Jacques Goldman. Le chanteur du titre culte Belle de la comédie musicale Notre-Dame de Paris fera sans doute aussi un clin d’œil à son fidèle public marseillais avec la chanson Marseille.
Sans oublier un hommage à l’île de beauté, qu’il chante dans Corsica ou Terra Corsa, avant de retrouver le stade Orange Vélodrome le 23 mai 2026 pour « Corsu Mezu Mezu ». Ce spectacle réunit autour de Patrick Fiori les plus grands chanteurs corses et ceux de la chanson française le temps d’une soirée unique.
Ce jeudi soir (20h) au Dôme : 45/55€. Puis samedi 23 mai 2026 à 20h au Vélodrome pour Corsu Mezzu Mezzu. De 45 à 155€.
Au Ici Jazz Fest, du jazz à toute heure
Le trio LROM, dont la musique est née des cordes du oud, l’un des plus vieux instruments du monde, sera au FRAC vendreid pour le Ici Jazz Fest. PHOTO JFI
25 concerts inédits totalement gratuits dans 25 lieux originaux… Le festival capsule Ici Jazz Fest, imaginé par Marseille Jazz des cinq continents, qui débute ce jeudi 22 mai pour quatre jours, réserve au public ses plus belles notes et annonce plein de jolies promesses.
Un jazz vivace, croulant sous l’inventivité et l’excellence des musiciens attendus, une programmation riche et éclectique, avec une source de métissage qui traverse les frontières. C’est en résumé ce qui attend le public durant quatre jours au Ici Jazz Fest.
Le festival a ouvert ce jeudi devant l’Opéra (1er), sur un thème plutôt original : Chimère, un projet mêlant poésie, conte, jazz, et chanson. Il incarne les créations de Coline Fourment qui s’inspire elle-même d’univers sombres. Pui, le festival invite le Payan Ghasemi Quintet au Présage, restaurant solaire à Château-Gombert (13e). Enfin, à Grand Central (1er), on pourra voir Tiffany and The Nightbirds, un projet porté par la chanteuse de jazz marseillaise Tiffany Muzellec.
Pour le reste du programme : on peut retrouver ce vendredi 23 mai un spectacle jeune public, Des Rivages, à l’Astronef (15e) à 14h, une fanfare d’enfants, La Fanfête, à la Belle-de-Mai (3e) à 18h30. On pourra aussi glisser une, voire deux oreilles au concert de jazz nomade du Trio LROM, au FRAC Sud (2e) demain à 18h30. Leur musique est née dans les cordes du oud, un des instruments les plus anciens de l’histoire.
Puis, samedi, un bal swing porté par Coco Swing House Band se tiendra à la Maison Yellow (2e) à 17 h, alors que du gospel avec le Soul Addict Singers retentira au jardin Guy Azaïs (10e) à 17h30. Pourquoi ne pas découvrir pour finir, dimanche, le jazz d’Amadis Quartet qui passe du swing au bop, à 17h au CNTL, quai Marcel Pagnol (7e) ou le jazz caribéen de la Nouvelle-Orléans à la Guadeloupe, de Boogie Lionne à l’Harmonie de l’Estaque gare (16e) à 19h.
La programmation complète est disponible sur : icijazz.fest.com. Gratuit.
La culture arménienne célébrée au Cepac Silo samedi et dimanche
Dimanche à 19h sur la scène du Silo, l’ensemble national de danse d’Arménie « Baregamoutyoun » sera l’invité d’honneur de la JAF qui fête ses 80 ans, pour offrir un spectacle de 2h entre tradition et modernité. PHOTO DR
La Jeunesse Arménienne de France (JAF) fête au Silo ses 80 ans avec ses trois ensembles de danse et de musique Araxe-Sassoun-Azad ainsi que l’ensemble national de danse d’Arménie.
35 danseurs, 40 musiciens et 30 chanteurs des ensembles Araxe-Sassoun-Azad vont porter haut les couleurs de l’Arménie avec un spectacle riche en émotion, en rythmes et en sonorités, à la fois modernes et traditionnels.
Cette nouvelle création, sous la direction artistique de Pascal Chamassian, s’intitule 80 et sera présentée samedi soir sur la scène du Cepac Silo. Elle vient après le succès de Ararat mon amour, Un siècle après et 1000 couleurs, que les ensembles ont joué sur des scènes nationales et internationales. Cette fois-ci, l’accent sera mis sur cette date anniversaire importante de l’association créée en 1945 et inspirée par le résistant Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon. Le spectacle rendra ainsi hommage à des figures emblématiques, aux plus grands compositeurs et chorégraphes de l’histoire de l’Arménie.
Et pour marquer encore plus l’événement, la JAF invite dimanche sur la scène du Silo l’ensemble national de danse d’Arménie « Baregamoutyoun ». Les 35 danseurs de cet ensemble vogueront entre tradition et modernité pour assurer un spectacle rare et exclusif pendant deux heures. Tandis que la troupe de danse Araxe se produira en première partie.
Samedi et dimanche (19h) au Cepac Silo. De 33 à 58,20€. cepacsilo-marseille.fr. Billets couplés pour les deux spectacles de 55 à 95€ : 04 91 802 820.
La pianiste marseillaise Amandine Habib revisite Couperin
Amandine Habib. PHOTO CHRIS BOYER
À l’invitation de Marseille concerts et de l’Opéra de Marseille, Amandine Habib explorera l’univers baroque de François Couperin. Elle a choisi d’interpréter la musique de Couperin au piano, un instrument qui n’existait pas sous sa forme moderne à l’époque du compositeur. Amandine Habib s’est fixé le défi de « transcrire la richesse des claviers baroques sur le piano moderne ».
Son approche qui mêle respect de l’authenticité historique et innovation permettra de redécouvrir Couperin sous un jour nouveau.
Dimanche de 11h à 12h au foyer de l’Opéra de Marseille, Rue Molière.15€. Gratuit pour les moins de 10 ans. marseilleconcerts.com
The Echo répand ses musiques rock et alternatives jusqu’à samedi
C’est dans un Espace Julien chauffé à blanc, dans la sueur et les effluves de bière, qu’a démarré mardi 20 mai le festival The Echo consacré aux musiques alternatives.
C’est le groupe de garage rock psyché américain Osees qui a donné le coup d’envoi. Dirigée par l’hyperactif John Dwyer, tout en muscle et tatouage, en débardeur et short, sa guitare tenue haut comme une carabine, gesticulant et crachant, la formation de Los Angeles est réputée pour sa production prolixe sous différents noms et son jeu de scène décapant.
Et ce soir-là, elle n’a pas déçu, plaçant ses deux batteurs frénétiques au centre et au premier rang. Pendant une heure trente, pied au plancher, à peine le temps de livrer quelques mercis, le quintet furieux a dégainé un set électrique agitant différents courants (garage, punk, heavy metal, psyché…), à coups de pogos et slams dans une foule en liesse. De quoi lancer The Echo sous les meilleurs auspices.
Le festival se poursuit avec les collectifs congolais Fulu Miziki et Kokoko ! ce jeudi, les Frenchies psyché de The Liminanas (vendredi, mais c’est complet). Mais aussi Mark William Lewis, figure de la scène underground londonienne (vendredi au Makeda) ou encore le post-punk distordu de Rendez-vous, les déjantés parisiens de Bryan’s Magic Tears et la DJ et performeuse Marie Davidson réunis ce samedi à l’Espace Julien.
Jusqu’à samedi. theecho-festival.com