Plus de 70 personnes ont participé au rassemblement de Trégor solidarité Ukraine organisé le jeudi 22 mai sur les marches de la mairie de Lannion. Comme chaque mois, ils ont donné des informations sur la situation de l’Ukraine, en proie à la tentative d’invasion russe menée par le président Vladimir Poutine.
Temps fort de la manifestation, un point a été fait sur la santé mentale des enfants et des jeunes d’Ukraine, alors que se multiplient les bombardements sur les écoles, les hôpitaux et les zones habitées.
Plus de 70 personnes ont participé, le jeudi 22 mai, au rassemblement de soutien à l’Ukraine organisé devant la mairie de Lannion. (Le Télégramme/Morvan Léon)La participation de jeunes Ukrainiens
Akely et Lev, deux jeunes Ukrainiens réfugiés à Pleumeur-Bodou depuis trois ans avec leur mère, Polina Deineko, ont lu des témoignages de jeunes Ukrainiens restés au pays. Lev a commencé par l’histoire d’un jeune de 18 ans, élevé dans les territoires devenus russes en 2014. Après avoir découvert la propagande russe, il a fui, contre l’avis de ses parents, et reconstruit sa vie, espérant retrouver sa ville quand elle sera libérée.
La sœur de Lev, Akela, a choisi la traduction d’un article du journal britannique The Guardian, sur les adolescents d’un club de lecture. Ils font vivre la littérature ukrainienne, alors que, dans leur ville occupée, près de 200 000 ouvrages ukrainiens ont été détruits. Ces jeunes ont découvert une écrivaine ukrainienne du XIXe siècle, qui comme eux, avait créé un club de lecture lors d’une invasion de Kiev par la Russie tsariste, Lesya Ukrainka. La lecture d’Akela s’achève par ces mots : « Lesya Ukrainka écrivait que quiconque se libère lui-même sera libre. Le club de lecture concrétise ces mots chaque jour. »