RÉCIT – Les États-Unis sont prêts à tout pour mettre la main sur ces métaux très critiques dont la Chine détient pour l’instant le quasi-monopole mondial.
Les terres rares. Il y a quelques années, personne en dehors des spécialistes n’en avait entendu parler. Et pourtant, ces minerais sont aujourd’hui au cœur des guerres économiques et commerciales qui déchirent la planète. Donald Trump n’a modulé son attitude plutôt hostile envers Kiev qu’après être parvenu à un accord sur l’exploitation des minerais critiques de l’Ukraine, qui détiendrait 5 % des réserves mondiales de terres rares. Le président américain n’a, par ailleurs, pas hésité à menacer de recourir à la force pour mettre la main sur le Groenland, l’immense île arctique aux sous-sols riches en terres rares et autres métaux critiques.
Les terres rares, c’est aussi le levier actionné par la Chine dès le 4 avril, deux jours après que Donald Trump lui a imposé des droits de douane exorbitants. Pékin a décidé de restreindre les exportations des plus indispensables parmi ces métaux. Et s’est bien gardé de revenir clairement en arrière sur ce sujet lors de la trêve signée le 12 mai avec Washington
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.
Vente Flash
4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous