Après des mois d’auditions, la commission d’enquête présidée par la députée écologiste délivre ses recommandations pour lutter contre les violences dans les secteurs culturels.
Cinq mois de travaux, 90 auditions et plus de 400 personnes entendues. La commission parlementaire relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité remet son rapport mercredi 9 avril. 279 pages de synthèse et de recommandations dans laquelle le cinéma se taille la part du lion, à l’aune de la déflagration Metoo dans le secteur depuis octobre 2017, et surtout en France depuis 2024 et les accusations de viol à l’encontre des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon par Judith Godrèche.
« Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes », écrit la présidente de la commission, l’écologiste Sandrine Rousseau, dans un rapport au vitriol qui dénonce « une machine à broyer les talents ». Parmi les 86 recommandations, les principales entendent renforcer la protection des mineurs, en interdisant leur «sexualisation» à l’écran, en réglementant…
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