Le numéro un français n’a pas caché ses ambitions face à la presse. Un souhait ? Ne pas jouer au même moment que le Paris SG samedi soir prochain.
Éliminé d’entrée les deux années précédentes, le 14e au classement ATP aborde le Grand Chelem parisien avec pas mal de confiance. Lui qui a enchaîné cette année trois quarts de finale en Masters 1000 (Indian Wells, Miami, Monte-Carlo) et une demi-finale à Barcelone (ATP 500). «Mon niveau de jeu est meilleur que l’année dernière. J’ai plus d’expérience. Je me sens bien. Mon jeu devient de plus en plus solide».
Il assure que ces deux défaites en 2023 et 2024 vont être un mal pour un bien. «Ce sont des défaites qui m’ont fait mal, qui m’ont servi. Cette année, je ne vais pas essayer de gagner seulement un match, je vais essayer d’en gagner plusieurs mais ce ne sera pas facile, j’ai un adversaire difficile au premier tour. Plus les matchs sont compliqués au premier tour, plus je me sens bien lorsque je les passe». Le Chilien Nicolás Jarry, retombé à la 150e place mondiale, ne respire pas la confiance mais il reste un bon joueur de terre battue.
Si je dois jouer le soir de la finale de Ligue des champions. Il faudra que je discute avec Amélie Mauresmo.
Arthur Fils
S’il débloque enfin le compteur de victoires et confirme, Fils devrait, selon la logique des classements, affronter Jannik Sinner en 8e de finale. Un match qui pourrait tomber en même temps que… la finale de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, samedi 31 mai, à Munich. «J’ai prévu d’aller au match», a-t-il plaisanté. «Non, je la regarderai dans ma chambre, je serai à fond . Je ne veux pas perdre non plus trop d’énergie avec (la finale de C1). Et si je dois jouer ce soir-là. Il faudra que je discute avec Amélie (Mauresmo, la directrice du tournoi)», a-t-il souri. Coup d’envoi de la finale du PSG à Munich à 21 heures.
En attendant, Fils rêve d’enflammer Roland-Garros. En showman. Mais pas trop. «Est-ce que quand je rentre sur le terrain, j’ai envie de foutre le feu ? Pas forcément, mais avec ma manière de jouer de façon spectaculaire. Je trouve que c’est assez sympa pour le public quand il vient voir des matchs, parfois les matchs en 5 sets ça peut être très long, si ce n’est pas trop ennuyant pour eux. Je n’essaie pas forcément de leur faire plaisir mais avec ma manière de jouer, je pense un peu comme Ben (Shelton) avec sa manière de jouer, c’est spectaculaire ou comme Gaël (Monfils)… On peut nous mettre dans une catégorie de showman, mais on ne cherche pas à faire le show du tout.»