Opéra de Saint-Étienne, acte II. Après la victoire d’une choriste aux prud’hommes contre la Ville en mars 2024, deux autres artistes du chœur viennent d’obtenir gain de cause devant la juridiction stéphanoise. Leurs dossiers présentaient des parcours similaires au sein de l’institution culturelle gérée en régie directe par la Ville.

Depuis 1993 pour l’un et 1997 pour l’autre, les deux choristes travaillaient pour l’opéra de Saint-Étienne dans le cadre de contrats à durée déterminée (CDD). Durant ces trois décennies, l’opéra a été leur unique employeur. « Ils étaient à disposition permanente », confirme Frédéric Tchhum.

L’avocat des deux salariés relève, par ailleurs, que « les juges n’ont fait qu’appliquer la…