Lors de cette première journée en Principauté, ce sont surtout les Ferrari qui se sont démarquées, notamment celle de Charles Leclerc, avec ses deux meilleurs temps lors des séances d’essais. Le résultat de la Scuderia est encore plus surprenant quand ce même Charles Leclerc déclarait que Monaco serait un très mauvais week-end pour l’équipe italienne, pas plus tard qu’hier.
À côté de cela, ce sont les leaders du championnat constructeurs qui ont eu un peu plus de difficulté ce vendredi, avec deux top 3 lors des séances tout de même. Le leader du classement pilotes a aussi commis une petite erreur en EL2 : Oscar Piastri a bloqué ses roues à l’entrée de Sainte-Dévote, allant percuter de plein fouet – et parfaitement de face – le Tecpro.
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Outre un aileron avant endommagé, l’Australien a pu repartir sans souci. Il admet toutefois que cette maladresse reflétait la difficulté du pilote à tout aligner sur ce circuit compliqué : « Toute la journée a été un peu en dents de scie. Quand on arrive à tout mettre ensemble, le rythme est plutôt bon, mais ce n’est pas facile à réaliser en ce moment. Il y a des choses à analyser, surtout de mon côté, ça a été une journée très brouillonne. Donc voilà, essayer de repartir de zéro demain, parce que je pense que la voiture a du potentiel. »
« Je pense que Ferrari semble beaucoup plus solide ici que sur d’autres circuits, mais oui, aujourd’hui c’est surtout de mon côté que ça a été un peu chaotique. Il y a pas mal de choses à apprendre, et je pense que demain sera une journée intéressante. »
Norris reprend confiance
Lando Norris (McLaren).
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
De l’autre côté du garage, Lando Norris a affiché une mine un peu plus positive au terme de cette première journée du Grand Prix de Monaco. En difficulté depuis le début de saison au volant de la MCL39, le Britannique a déclaré se sentir – pour une fois – plutôt bien dans la monoplace.
« C’est toujours sympa ici, toujours stressant, mais sympa », a avoué Norris. « C’est juste difficile d’enchaîner des tours propres parfois. Mais j’ai eu un bon feeling, je me suis senti à l’aise dès le début, mais il faut encore progresser sur certains points. »
Le pilote McLaren a ainsi appuyé les commentaires de son coéquipier, affirmant qu’il était compliqué de signer un tour parfait dans les rues de la Principauté, tant tout était millimétré et précis.
« C’est difficile à décrire, mais on parle de petites choses, ce n’est pas énorme », a-t-il expliqué. « Mais quand chaque centième compte ici, ce sont plein de petits détails qui s’additionnent. C’est juste difficile de trouver le bon freinage, la bonne entrée en virage, d’avoir les pneus, le grip, le feeling tous ensemble dans la fenêtre parfaite. Il n’y a pas une seule réponse à cette question, c’est plein de petites choses combinées. »
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Téha Courbon
Formule 1
Lando Norris
Oscar Piastri
McLaren
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