COMPÉTITION – Kelly Reichardt revient sur la Croisette avec un film de braquage en forme de ballade jazzy nostalgique. En voleur d’œuvres d’art à la petite semaine, Josh O’Connor crève l’écran.
Tu parles d’un cerveau ! Le héros de The Mastermind, J.B. Mooney, a plutôt l’air d’un vieil ado trop vite poussé en graine. Il faut reconnaître qu’au tout début des années 1970, à Framingham, riant patelin au fin fond du Massachusetts, les distractions ne sont pas légion. Le week-end, ce menuisier au chômage entraîne sa petite famille au musée d’art de la ville. Avec la concentration de Jim Phelps dans la série télé Mission impossible, ce papa nonchalant, qui se promène souvent les mains dans les poches (Josh O’Connor, formidable de nonchalance flegmatique), profite de l’inattention des gardiens pour dérober la statuette d’un petit soldat de bois dans une vitrine poussiéreuse.
Une fois commis leur forfait, les jumeaux, sa femme (Alana Haim, épatante), et ce père « mastermind » ressortent de l’établissement décontractés. Le héros prenant même le temps de refaire ses lacets devant le cerbère du musée. La situation se corse lorsque J.B. Mooney, fils incompris du juge de la ville…
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