Depuis « Papicha », de Mounia Meddour, présenté à Cannes dans la sélection « Un certain regard », en 2019, Lyna Khoudri n’a manqué presque aucune édition du festival. Et pour cause, elle avait quasiment toujours un film à y présenter. Il y a eu « Gagarine », de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, en 2020 ; puis « The French Dispatch », de Wes Anderson en 2021 ; « Nos Frangins, de Rachid Bouchareb, en 2022 ; puis « Novembre », de Cédric Jimenez, en 2023.
En 2025, Lyna Khoudri, 32 ans, a fait son retour sur la Croisette, pour accompagner non pas un mais deux films : « 13 jours 13 nuits », de Martin Bourboulon, présenté hors compétition, et « Les aigles de la République », de Tarik Saleh, en lice pour la Palme d’Or. Une énième preuve, s’il en fallait, que l’actrice est devenue l’un des visages incontournables du cinéma français.
D’origine algérienne, Lyna Khoudri a grandi en France, entre son père journaliste et sa mère professeure de violon. À 18 ans, elle a obtenu son baccalauréat théâtre et sa nationalité française. Puis elle s’est lancée dans une licence d’arts dramatiques. Alors qu’elle devait ensuite intégrer le Théâtre national de Strasbourg, elle a été castée pour jouer dans « Les Bienheureux », de Sofia Djama. Puis tout s’est enchaîné.
Lyna Khoudri, actrice engagée
Pour « Les bienheureux », Lyna Khoudri a obtenu le prix de la meilleure actrice dans la section Orrizonti à la Mostra de Venise. Elle a ensuite été choisie par Mounia Meddour pour jouer dans « Papicha&nbs…