DÉCRYPTAGE – Portée par la hausse des patients atteints d’affection longue durée (ALD) et le système de remboursement des transports sanitaires, la pratique du transport sanitaire s’est envolée en quelques années.

Les chauffeurs de taxi ne décolèrent pas. Alors qu’ils sont mobilisés depuis le début de la semaine dans plusieurs villes de France, la réforme de l’Assurance maladie pour diminuer les coûts du transport sanitaire suit son cours. Le fil rouge n’a pas changé : devant la hausse des coûts de la pratique (45% de hausse entre 2019 et 2024, à 3,07 milliards d’euros), la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) veut modifier le mode de rémunération des taxis conventionnés. Ce qui risque de plonger le bilan de nombreuses entreprises dans le rouge dès sa mise en œuvre en octobre prochain.

Un retournement de situation que les nouveaux chauffeurs n’ont malheureusement pas anticipé. Qu’on en juge : le secteur a connu une hausse de l’offre impressionnante depuis la mise en œuvre des conventions entre la CNAM et les sociétés de taxis. Beaucoup des manifestants présents cet après-midi du 23 mai sur les boulevards parisiens en témoignent. «Moi, j’ai commencé il y a quatre mois», explique Nathalie…

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Le Figaro

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