Les « papys braqueurs » étaient accusés d’avoir séquestré, ligoté et volé près de 9 millions d’euros de bijoux à la superstar américaine Kim Kardashian.Ce vendredi 23 mai, huit personnes ont été reconnues coupables et deux ont été acquittées.La peine maximale s’élève à 3 ans de prison ferme.

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Kim Kardashian braquée à Paris : jusqu’à 3 ans de prison ferme pour les « papys braqueurs »

Un verdict dont Kim Kardashian s’est tout de suite dite « satisfaite ». La cour d’assises de Paris a condamné, vendredi 23 mai, les « papys braqueurs » de la superstar américaine à des peines allant jusqu’à huit ans de prison, dont trois ferme pour Aomar A.K, le « cerveau » de l’opération, qui ne purgera cependant pas sa peine en prison.

« Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d’avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l’expérience la plus terrifiante de ma vie », a expliqué la reine des influenceuses dans une déclaration transmise par ses avocats, disant désormais vouloir « tourner la page ».

Profondément reconnaissante envers les autorités françaises d’avoir rendu justice

Kim Kardashian

Pour Aomar A.K., 69 ans, reconnu coupable d’avoir été le « cerveau » de ce braquage record à 9 millions d’euros de bijoux , qui s’est déroulé dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016 pendant la Fashion Week, la cour d’assises de Paris a décidé d’une confusion de peine avec une précédente condamnation à cinq ans de prison. Ce qui signifie qu’il ne retournera pas en détention, comme aucun autre des accusés, tous condamnés à des peines largement inférieures à celles qui avaient été réclamées, mercredi 21 mai, par l’accusation. 

Surnommé « Omar le Vieux » et aujourd’hui sourd et quasiment muet, il a suivi les quatre semaines d’audiences sur un écran où étaient retranscrits les débats. Didier D. ou « Yeux bleus », 69 ans également, qui jurait ne pas être le deuxième homme monté dans la chambre d’hôtel où logeait Kim Kardashian, s’est vu infliger sept ans de prison dont deux ans ferme. Il était absent du délibéré – il suivait une chimiothérapie en marge du procès pour un cancer et a dû être hospitalisé il y a quelques jours.

Des peines assez peu sévères, (…) pensées à distance de cet évènement grave

David De Pas, président de la cour d’assises de Paris

Yunice A., 71 ans et Marc-Alexandre B., 35 ans, ont été sanctionnés de la même peine pour avoir fait le guet ce soir-là. Le premier a été opéré du coeur pendant sa détention provisoire et est atteint de la maladie de Parkinson. Le fils d’Aomar A.K., Harminy, a écopé de cinq ans dont un an ferme et Cathy G., son ancienne compagne, de quatre ans de prison avec sursis. En dehors des deux acquittés, qui étaient soupçonnés d’être les « taupes » ayant fourni de précieuses informations sur l’agenda de la toute récente diplômée de droit, les deux derniers accusés ont été condamnés à une amende ou du sursis pour des délits connexes.

« Les peines sont assez peu sévères, elles ont été pensées à distance de cet évènement grave qui a marqué les parties civiles et j’entends que vous entendiez, vous avez fait du mal », a déclaré le président David De Pas en s’adressant aux accusés. La cour a pris en compte « le temps écoulé » et le fait que « aucun d’entre vous n’a fait parler de lui durant ces neuf années ». Mais aussi, « comment ne pas le voir, comment ne pas l’entendre, l’état de santé des principaux protagonistes interdit éthiquement d’incarcérer quiconque et de fait, il aurait été injuste de vous conduire en prison ce soir. »

La rédaction de TF1info