Ce sont des températures auxquelles le pays est parfois confronté au cœur de l’été. Mais jamais à cette période de l’année. En Irak, le thermomètre affichait 49 degrés jeudi, notamment dans certaines régions du sud de ce pays du proche Orient. Il s’agit de la température la plus élevée enregistrée cette année selon les services météorologiques.
Cette vague précoce de chaleur a déjà fait au moins deux victimes. Dimanche, deux cadets militaires souffrant de déshydratation sont morts. Plusieurs autres ont été hospitalisés après une exposition prolongée au soleil dans une académie militaire de Dhi Qar, une province pauvre et marginalisée du Sud. Les autorités ont critiqué ces mauvais traitements et quatre encadrants ont été limogés. « Un collègue s’est évanoui hier pendant qu’on travaillait sur un système de climatisation sur le toit d’un immeuble », confie Moustafa, 23 ans, travailleur journalier et militant écologiste à Missane.
Avec des précipitations en baisse, des pénuries d’eau et des températures en hausse, l’Irak a traversé ces dernières années des épisodes de sécheresse qui rendent le quotidien rude pour ses 46 millions d’habitants. Depuis la mi-avril, le pays a été balayé par plus de cinq tempêtes de poussière ou de sable.
Encore des records battus dans le monde
Après une année 2024 la plus chaude jamais mesurée sur les continents comme à la surface des océans, 2025 devrait poursuivre la tendance avec des records de chaleur déjà enregistrés ces derniers mois en Europe et en Chine notamment.