Elle s’avoue « dégoutée ». Elle en serait presque malade. « Si au moins cette loi avait du sens… mais non. » Marie (1), 26 ans, est une future médecin. Comme tous les internes, elle n’a pas digéré l’adoption de la loi Garot votée, il y a quelques semaines, dans un hémicycle parsemé. Une loi proposée pour réguler l’installation des médecins, dont elle dénonce l’inefficacité dans un contexte de pénurie.

« Même dans les zones surdotées, il n’y a pas assez de médecins. C’est n’importe quoi. C’est de la provocation et de la démagogie. Dans cette histoire, on a le sentiment d’être des égoïstes, des ingrats. On rappelle sans cesse que nos études de médecine sont financées par la société….