Par Madeleine Meteyer
Il y a 2 heures
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David Lisnard, maire LR de Cannes, se dit très en colère après la panne géante qui s’est produite ce samedi.
«Ce matin, tout était normal, on avait de l’électricité dans tous les quartiers», raconte David Lisnard, le maire de Cannes, au Figaro alors que l’électricité est revenue dans les Alpes Maritimes après la panne géante d’origine criminelle qui a frappé le réseau Enedis ce samedi. Sa ville, occupée par la dernière journée du Festival, brasse à cette saison une foule de touristes. En milieu de matinée, la célèbre horloge de la ville s’est figée sur 10h02, les croix des pharmacies, les écrans dans les gares et les feux tricolores se sont éteints. Dans le Palais des Festivals où étaient diffusés les derniers films de la compétition, le noir s’est fait. Au même moment, partout dans le département, le courant disjonctait dans 160.000 foyers.
Dans un communiqué publié vers 16h ce samedi, l’élu LR a déploré un «gros préjudice pour les commerçants en plein Festival, notamment les restaurants au vu de l’horaire» mais aussi les «retards de crémations au Crématorium, problèmes de sécurité, de logistique urbaine, de circulation (que la Police Municipale a dû assurer au sifflet), etc.» L’édile a confirmé les informations selon lesquelles le poste principal électrique du secteur de Saint-Cassien qui alimente l’extrême-est du Var et une grande partie de l’ouest des Alpes-Maritimes a été victime d’un incendie criminel. À ce sujet, une source proche du dossier a confié au Figaro que la clôture d’enceinte de la centrale avait été découpée. Une enquête a été ouverte.
David Lisnard a détaillé la manière dont son équipe a pris la situation en mains. «Nous avons activé des groupes électrogènes sur des équipements stratégiques (crématorium et autres sites de santé), contacté les personnes fragiles, répondu aux problèmes de personnes bloquées dans des ascenseurs (dont des enfants) ou des parkings, mobilisé des équipes municipales pour effectuer de larges tournées de terrain, dans tous les quartiers». Dans la chute de sa publication, il espère que «les auteurs (et leurs éventuels complices en interne) seront retrouvés et sanctionnés lourdement par la Justice.»