C’était une grande promesse de campagne du Parti travailliste au Royaume-Uni, arrivé au pouvoir en juillet 2024 : la renationalisation des transports ferroviaires, 30 ans après leur privatisation. Alors que 14 entreprises se partagent les lignes de chemin de fer outre-Manche, ce dimanche 24 mai marque la première étape du vaste projet de renationalisation. Mais le premier train renationalisé sera remplacé par un bus, un exemple des difficultés frappant le ferroviaire britannique.

Avec notre correspondante à Londres, Émeline Vin

Le premier train renationalisé devait partir à 5 heures 30 dimanche matin, mais il est remplacé par un bus, en raison de travaux de maintenance. C’est le symbole même des difficultés du réseau ferroviaire anglais : privatisé depuis 1994, il est célèbre pour ses retards et annulations récurrents.

Ce sont ces problèmes de performance que le gouvernement espère résoudre en renationalisant. Le nouvel opérateur Great British Railways doit progressivement intégrer les 14 entreprises qui se partagent le réseau anglais. Deux entreprises doivent suivre South Western Railways cette année et le processus doit durer jusqu’en 2027.

Promesse de campagne du parti de Keir Starmer

Mais pour les voyageurs, pas de baisse des prix à attendre : les billets ont augmenté de 5 % cette année. Une hausse nécessaire, selon la ministre des Transports, pour mener à bien les investissements.

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