Par

Laurent Fortin

Publié le

24 mai 2025 à 17h50

Beaucoup de larmes et de pleurs ce vendredi 23 mai dans l’entreprise de fabrication de bougies Denis et fils à Gétigné. Bien que le sort de cette entreprise soit scellé depuis quelques semaines maintenant, la soixantaine de salariés licenciés ne pensaient pas être dégagés aussi rapidement.

Alors que, mercredi 21 mai, le tribunal de commerce de Nantes entérinait la reprise partielle de l’activité par le groupe Emosia avec 32 salariés, dont les 6 alternants, qui iront sur le site de la Bougies la Française à Cugand, sur les 92 que comptait la société, les lettres de sorties sont arrivées hier matin, à Gétigné, pour les autres. Certains y travaillaient depuis 25 ans, d’autres 30 ans. Le choc.

Ça a été d’une violence inouïe. Les salariés sont arrivés vendredi matin en pensant qu’il restait encore quelques jours, voire semaine à travailler. Avec le temps de se faire à l’idée. Finalement, le soir, c’était fini. Lundi, ils ne reviendront pas. Pire, certains l’ont appris alors qu’ils ne travaillaient pas. Des années tirées d’un trait »

Kathlyn Houssais, élue au CSE, qui est venue réconforter ces collègues.

Même si la plupart demandaient à être licenciés, ils ne pensaient pas que ce serait aussi brutal. Même le directeur du groupe Devineau était surpris. L’administrateur judiciaire a voulu faire vite.

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Reste à savoir comment va fonctionner lundi, ce qui reste de l’entreprise avec cette équipe très réduite, alors qu’ils ont été jusqu’à près de 200 salariés.

Il n’y a, par exemple, plus d’équipe de maintenance.

La représentante du personnel. Logiquement, l’activité sur le site de Gétigné doit terminer fin septembre. La bougie va mettre un peu de temps à s’éteindre.

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