DÉCRYPTAGE – La station franco-italienne Concordia, installée dans une région appelée « Dôme C », est un site de pointe pour la recherche climatique mondiale, dans laquelle la France a eu un rôle de pionnier depuis plusieurs décennies.

« L’IPEV est en danger », a annoncé Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes, le 2 avril, lors d’un colloque, à l’Assemblée nationale, organisé par les députés Clémence Guetté et Jimmy Pahun, coprésidents du groupe d’études Arctiques, Antarctiques, TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) et grands fonds océaniques. L’IPEV est l’acronyme de l’Institut polaire Paul-Émile-Victor, créé en 1992, qui compte une cinquantaine de personnes et s’occupe de la logistique pour faire vivre les bases scientifiques françaises en Arctique et en Antarctique.

En temps normal, son budget de fonctionnement est déjà trop serré, et il faudrait plus de 100 millions d’euros pour remettre en état la station Dumont-d’Urville, située sur les côtes de Terre-Adélie, qui sert de base logistique pour la station franco-italienne Concordia, à plus d’un millier de kilomètres à l’intérieur du continent blanc. Et malgré les promesses d’Emmanuel Macron fin 2023, les financements n’arrivent…

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Le Figaro

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