Invitée de C l’hebdo ce samedi 24 mai 2025, Maureen Dor est revenue sur les accusations de viols à l’encontre de Gérard Miller. L’occasion pour l’ex-chroniqueuse d’On a tout essayé d’expliquer pourquoi elle n’aurait pas réagi si elle avait été témoin d’agissements de la part du psychanalyste avec des jeunes filles dans le public de l’émission.
Plus d’une soixantaine de femmes accusent Gérard Miller, médiatique psychanalyste âgé de 76 ans, de viols et d’agressions sexuelles. Dans certains cas, les victimes présumées auraient été mineures au moment des faits, qui se seraient notamment déroulés lors de séances d’hypnose. Et selon des témoignages, confiés à plusieurs médias dont le magazine Elle, Mediapart et Envoyé spécial, l’ancien chroniqueur d’On a tout essayé serait rentré en contact avec des (jeunes) femmes présentes dans le public ou en coulisses lors de tournages d’émissions de télé. Maureen Dor, invitée de C l’hebdo ce samedi 24 mai 2025, a été invitée à réagir à cette affaire, pour laquelle Gérard Miller – qui fait l’objet d’une enquête ouverte en février 2024 – reste présumé innocent.
Maureen Dor reconnaît que « ce n’était pas son problème »
De 2000 à 2014, Maureen Dor figurait parmi les chroniqueuses récurrentes de Laurent Ruquier dans son talk-show On a tout essayé sur France 2. A-t-elle été témoin de certains comportements de la part de Gérard Miller, comme Thierry Ardisson a pu lui-même en témoigner le concernant ? « Même si je l’avais vu s’approcher de jeunes filles, je ne sais pas si je serai venue en disant ‘Dis donc Gérard, qu’est-ce que tu fais là ?’ […] Ce n’était pas mon problème. Si elles étaient là, c’est qu’elles avaient envie d’être dans l’émission. Je savais, évidemment comme plein de gens qui font de l’antenne, que les gens qui gravitent autour ont des paillettes dans les yeux vis-à-vis des hommes qui font de l’antenne », a fait savoir la chanteuse belge sur le plateau de France 5.
Maureen Dor a découvert plus tard le principe de « sororité »
De son propre aveu, Maureen Dor reconnaît que la sororité n’était pas forcément un réflexe qu’elle avait à l’époque où la question des violences sexistes et sexuelles n’était pas perçue comme aujourd’hui. « Il y avait un côté ‘viens me rejoindre si tu veux dans l’émission’, si tu penses que tu dois coucher pour ça, c’est dommage pour toi mais je ne viendrai pas te sauver », a-t-elle encore développé à C l’hebdo, reconnaissant avoir fermé les yeux. « Je m’en rends compte depuis quelque temps que les mots posent un cadre et une limite : le terme ‘sororité’ donne le cadre. Ce n’est pas l’amitié ou la complicité, mais en revanche, si on maltraite une femme parce que c’est une femme, là je vais m’élever », a-t-elle ajouté, elle qui maintient toutefois n’avoir jamais vu d’agissements répréhensibles de la part de Gérard Miller sur le plateau d’On a tout essayé.