Par

Anthony Tallieu

Publié le

24 mai 2025 à 19h48

Ce 24 mai 2025 est un jour à marquer d’une pierre blanche pour l’Union Bordeaux-Bègles. En battant logiquement Northampton en finale de la Champions Cup (28-20), le club girondin s’est offert son premier trophée depuis la création de l’entité UBB, issue de la fusion en 2006 du Stade bordelais et du CA Bègles. Une délivrance pour les joueurs et leur public, qui souffraient jusqu’alors des moqueries sur cette fameuse armoire à trophée sans trophée.

Pour Bordeaux, la revanche dans la peau

Un exutoire aussi, onze mois après ce soir traumatique du 28 juin 2024 et cette finale de Top 14, la première de l’histoire de l’UBB, qui avait tourné en fessée cul nul administrée par le Stade toulousain (59-3). De cette humiliation était née une soif de revanche, qui a plus que transpiré dans les réactions d’après-match de cette finale européenne face aux Saints.

« On est super fiers d’eux, a soufflé le manager Yannick Bru quelques secondes après le coup de sifflet finale au micro de France 2. La saison dernière s’était terminée sur un cauchemar. Le public ne voit pas tout ce qu’ils ont accompli derrière la scène mais il a fallu se relever, travailler… (…) La deuxième mi-temps était un peu étouffante pour nous, on a senti la pression de ce premier trophée arriver, mais on ne voulait pas qu’il nous échappe. »

De fait, on n’a pas vu samedi l’Union tueuse des tours précédents. Une pression qui lui a fait rater de nombreux coups et laissé Northampton en vie jusqu’au bout. Mais sans donner non plus à cet adversaire valeureux matière à renverser la vapeur.

« On s’était dit qu’on ne voulait plus jamais revivre ça »

Également interrogé par France TV, Damian Penaud, auteur d’un doublé à Cardiff, a lui aussi mentionné le souvenir douloureux de l’an dernier dont lui et ses partenaires se sont sûrement servis pour ne pas laisser échapper cette finale de Champions Cup. « On s’était dit qu’on ne voulait plus jamais revivre ça car on avait pris une leçon.« 

Cette fois, point de leçon, si ce n’est que la patience et le travail finissent toujours par payer, et une joie immense, traduite par la réaction pleine de spontanéité de Matthieu Jalibert, un des hommes de cette finale, cette fois au micro de BeIN Sports.

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« Quelle putain d’histoire ! D’où on revient, l’année dernière après cette finale…. On avait tous la tête au fond du seau et on s’était promis qu’on reviendrait en finale d’une des deux compétitions. Aujourd’hui on va le chercher et c’est exceptionnel. On est champions d’Europe bordel ! » La première page glorieuse d’un nouveau chapitre pour l’UBB.

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