Les pirates usurpent l’identité des sites officiels britanniques, allant jusqu’à copier les adresses URL et les codes visuels. Ils ajoutent parfois des ressorts marketing pour créer un sentiment d’urgence et demandent le paiement de frais additionnels.

« Les fraudeurs jouent sur la peur de ne pas être en règle à la frontière, une crainte qui pousse certains voyageurs à agir dans la précipitation.

Résultat : des informations personnelles dérobées, des paiements effectués à des tiers malveillants et un sentiment d’insécurité croissant parmi les voyageurs, » explique le site Zataz, spécialisé dans la cybercriminalité.

La recherche de faux sites ou plateformes frauduleuses n’est pas des plus complexes, car certains liens suspects apparaissent dès les premiers résultats, y compris parmi les annonces sponsorisées.

L’un propose une procédure accélérée, une procédure accélérée ; un autre affiche des onglets « British cuisine » ou « Discover the country », qui ne fonctionnent pas. Il dispose finalement d’une unique page consacrée à l’ETA.

D’ailleurs, alors que le site du gouvernement britannique recommande de passer par l’application officielle prévue, UK ETA. Une simple recherche en ligne pour la télécharger affiche en tête de liste des liens sponsorisés vers des sites… non officiels

Certaines de ces plateformes exigent des frais de dossier pouvant aller jusqu’à 69 euros ou davantage, pour un document facturé 16 livres (18,60 euros).