On le pensait entouré jusqu’au bout. Figure mythique du cinéma
français,
Alain Delon
s’est éteint le 18 août 2024 à l’âge de 88 ans,
laissant derrière lui une légende… et une famille divisée. Le 24
août, une cérémonie discrète s’est tenue dans sa propriété
de Douchy
, à l’abri des regards. Mais derrière cette
apparente sérénité, des tensions profondes couvaient, a révélé
Voici.

À première vue, l’hommage semblait sobre et respectueux, avec
une cinquantaine de personnes triées sur le volet. Une cérémonie
fidèle à l’image de l’acteur : pudique, presque farouche.
Pourtant, à mesure que les langues se délient, une autre
réalité commence à se dévoiler
. Et certains proches,
laissés de côté, commencent à faire entendre leur voix.

Des absents qui dérangent

C’est dans le livre Les derniers jours du samouraï,
publié le 22 mai 2025 par les journalistes Laurence Pieau et
François Vignolle, que les premières révélations tombent.
On y découvre que des personnalités très proches de
l’acteur n’ont pas été conviées à lui faire leurs adieux
.
Anne Parillaud, qui fut sa compagne, aurait tenté à plusieurs
reprises de contacter les enfants Delon. En vain. « Anthony ne
lui aurait même pas répondu », affirment les auteurs du
livre.

Autre évincé de marque :
Marc-Olivier Fogiel
. Proche d’Alain Delon, son nom aurait
pourtant été proposé par Alain-Fabien, le benjamin de la famille.
Mais Anthony et Anouchka auraient simplement ignoré la suggestion.
Une attitude que beaucoup peinent à comprendre, tant l’animateur
faisait partie de l’entourage de l’acteur. « Ils s’en
fichaient »
, lit-on noir sur blanc dans l’ouvrage.

Hiromi Rollin, l’ombre d’un adieu
manqué

Mais celle dont l’absence a le plus marqué reste
Hiromi Rollin
. Longtemps présentée comme la « dame de compagnie »
d’Alain Delon, elle fut pourtant sa compagne pendant
dix-sept ans
. Dans un entretien accordé à Élise Lucet,
elle avait confié son chagrin : « Depuis que j’ai été évincée,
je me suis accrochée à l’espoir de le retrouver un jour. Il
n’est plus là et je n’ai pas pu lui dire au revoir
« .
Une phrase déchirante, qui prend aujourd’hui une résonance toute
particulière.

Dans une interview à Paris Match,
Alain-Fabien Delon a finalement mis les choses au clair :
« C’était la compagne de mon père. Point. » Une
reconnaissance tardive, mais lourde de sens. Car derrière
l’éviction, c’est toute la complexité des relations familiales qui
se dessine. « La laisser ou l’expulser, c’était
préjudiciable dans tous les cas
« , a-t-il par ailleurs
ajouté.