Par 
Richard Godin

Publié le

24 mai 2025 à 22h30, mis à jour le

24 mai 2025 à 22h36

Le maire de Rouen Nicolas Mayer Rossignol (à droite, au micro) entouré de sa « dream team », lors d’un meeting à Paris, le 24 mai 2025.

Le maire de Rouen Nicolas Mayer Rossignol (à droite, au micro) entouré de sa « dream team », lors d’un meeting à Paris, le 24 mai 2025. « CHANGER POUR GAGNER »

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Reportage 
Réunis lors d’un meeting dans la capitale, les soutiens du maire de Rouen, candidat pour devenir Premier secrétaire du Parti socialiste, ont défendu la nécessité d’un travail programmatique de clarté et d’ouverture pour à nouveau être « respecté » et « gagner ».

« Mais qu’est-ce que vous faites là alors que tout va bien ? » Dans le 20ᵉ arrondissement de Paris, ce samedi 24 mai, Philippe Brun fait rire les très nombreux militants socialistes venus au meeting du texte d’orientation « Changer pour gagner » (TO C). Le député de l’Eure évoque alors le nombre de militants qui n’a été jamais aussi bas depuis 1945 (39 815), les finances en berne, les nombreuses communes sans candidat pour 2026 ou encore « un Premier secrétaire testé à 4 % pour 2027 ». Face à ce constat d’échec, le congrès de Nancy à venir (13 au 15 juin) n’est rien de moins que « le plus important du XIXᵉ siècle », assure ce membre de la « dream team » réunis autour de Nicolas Mayer Rossignol, qui ambitionne de diriger le Parti socialiste (PS).

En 2023, lors du congrès de Marseille, ce dernier avait échoué dans la douleur à ravir le poste à Olivier Faure. Deux ans plus tard, pour faire tomber le député de Seine-et-Marne, candidat à sa succession, le maire de Rouen s’est attelé à former un « rassemblement inédit » en s’unissant avec la liste de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, et celle des députés Philippe Brun et Jérôme Guedj – anciens soutiens du Premier secrétaire sortant…

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