« Un président illégitime » : en concert à Lille, Bruce Springsteen charge (encore) Donald Trump

L’artiste américain de 75 ans donnait le premier de ses trois concerts français, samedi 24 mai à Lille.Un show de près de 3 heures durant lequel il a une nouvelle fois pris position contre Donald Trump.Le président des États-Unis a réagi à cette nouvelle attaque de Bruce Springsteen.

Il ne l’invitera sûrement pas à l’un de ses concerts. Bruce Springsteen, qui donnait à Lille, samedi 24 mai, le premier de ses trois concerts français, s’en est une nouvelle fois pris à Donald Trump. La passe d’armes entre l’artiste américain de 75 ans, proche du camp démocrate, et le président républicain dure depuis plusieurs jours. « Une majorité de nos représentants élus ont échoué à protéger le peuple américain des abus d’un président illégitime et d’un gouvernement dévoyé. Nous allons survivre à ce moment », a-t-il lancé devant 60.000 fans à Lille.

« Regardez l’Amérique que j’aime, l’Amérique sur laquelle j’ai écrit, source d’espoir et de liberté depuis 250 ans, est aux mains d’un gouvernement corrompu, incompétent et perfide », a encore chargé l’artiste. Donald Trump, lui, n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux : « je vois que Bruce Springsteen, complètement surcoté, est allé dans un pays étranger pour mal parler du président des États-Unis. Ce pruneau desséché devrait se la fermer. »

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Cette nouvelle tournée de Bruce Springsteen prend donc une tournure plus politique que jamais contre l’actuel président des États-Unis. Entre ces deux hommes, ce sont deux visions de l’Amérique qui s’affrontent. Celui qu’on surnomme « The Boss » raconte son pays, qu’il connaît par cœur, dans ses chansons comme dans son célèbre titre : « Born in the U.S.A ». Ses chansons sont désormais plus politiques et vindicatives contre le président américain. 

Bruce Springsteen donnera encore deux concerts en France. Un nouveau à Lille le 27 et un à Marseille le 31 mai. L’année dernière, l’artiste de 75 ans avait dû annuler sa représentation dans la cité phocéenne à cause d’une extinction de voix. 

Raphael BAZILE