Après ses pole positions au Japon, en Arabie saoudite et à Miami, Max Verstappen ne réalisera pas de nouvel exploit à Monaco. Le pilote Red Bull, dans la partie depuis le début du week-end, s’élancera de la quatrième position, après avoir gagné une place suite à la pénalité de Lewis Hamilton, qui a gêné le Néerlandais lors de la Q1.
Alors qu’il limite la casse en s’élançant de la deuxième ligne, Max Verstappen reste à sept dixièmes de la pole position de Lando Norris. Selon le pilote Red Bull, ce résultat ne semble pas si surprenant. Il explique que les difficultés se faisaient déjà ressentir lors des séance d’essais libres, pointant du doigt le deuxième secteur et la difficulté à passer les virages à basse vitesse.
« Déjà en EL3, nous étions limités, mais ensuite, en qualifications, je pense qu’il était assez clair que le secteur 2 était juste très mauvais, nous ne pouvions tout simplement pas escalader les vibreurs. Nous sommes faibles à basse vitesse, et aussi quand il faut prendre des vibreurs, elle n’a jamais aimé ça, et elle ne l’aime toujours pas. »
« Lors des EL2, ce n’était également pas très bon, mais il est clair que d’autres ont fait un pas en avant, mais le problème est que normalement, oui, nous pouvons affiner notre équilibre, nous trouvons la performance, mais quand une voiture n’est pas performante à ces vitesses, elle n’est pas performante, peu importe ce que vous faites avec la configuration, et c’est notre problème. »
Max Verstappen après les qualifications.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images via Getty Images
Malgré son exploit en 2023, où il avait réalisé une pole position exceptionnelle, Max Verstappen estime que Red Bull fait toujours face au même problème depuis 2022, année du début de l’ère des monoplaces à effet de sol : la faiblesse dans les virages à basse vitesse et la difficulté à passer sur les vibreurs.
« Ça a toujours été notre problème depuis 2022, et ça l’est toujours. On espère toujours plus, on essaie de résoudre les problèmes, mais notre voiture n’aime tout simplement pas les virages à basse vitesse, et particulièrement ici à Monaco avec tous les vibreurs et tout le reste. Ce n’est tout simplement pas notre piste. »
Pour le Grand Prix ce dimanche, Max Verstappen s’élancera depuis la quatrième place grâce à la pénalité de Lewis Hamilton susmentionnée. Il partira derrière ses rivaux au championnat, les deux pilotes McLaren, sur un tracé où il est pratiquement impossible de dépasser. Malgré la nouvelle règle des deux arrêts au stand obligatoires, le Néerlandais estime qu’il est encore trop difficile de déterminer quelle stratégie à adopter.
« Je ne sais pas, nous pourrions avoir besoin d’être chanceux avec la stratégie. Nous savons aussi, bien sûr, que c’est une course assez longue, mais avec deux arrêts, cela pourrait rendre la course un peu plus intéressante. Tout dépend s’il y a une voiture de sécurité ou non, donc c’est très difficile de savoir ce que l’on doit faire pour le moment. »
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