Les relations entre les États-Unis et la Syrie commencent à se normaliser. Après la levée des sanctions américaines envers Damas, l’émissaire de Donald Trump pour la Syrie, Tom Barrack, a rencontré, samedi 24 mai à Istanbul, Ahmed al-Charaa. Le président syrien par intérim qui s’est engagé à aider les États-Unis à « localiser » les Américains disparus pendant la guerre civile.

L’annonce est intervenue au lendemain de la levée formelle par les États-Unis des sanctions imposées à la Syrie sous l’ex-président Bachar el-Assad, renversé en décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes dirigée par al-Charaa. Depuis, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les États-Unis se sont progressivement améliorées, menant à une rencontre le 13 mai entre le président Donald Trump et Ahmed al-Charaa à Riyad.

« Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les États-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page », a écrit sur X l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack.

Une « priorité absolue »

Keyla Mueller était une travailleuse humanitaire de 25 ans. Enlevée à Alep, en 2013, elle aurait servi d’esclave sexuelle au « calife » autoproclamé de l’organisation État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. La jeune femme a été tuée en février 2015, près de Rakka lors de bombardements de la coalition internationale, selon l’EI.

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