Il y a la demi-finale de jeudi et l’actualité en coulisses du FCG, comme du GF 38 d’ailleurs, concernant l’enceinte grenobloise dont les deux clubs résidents avaient repris la gestion via la société GAS (Grenoble Alpes Sport) en 2020 et la signature d’une CODP (convention d’occupation du domaine public). Il se trouve que cette dite convention a été dénoncée fin décembre et que l’appel à manifestation d’intérêt lancée par la Métro arrive prochainement à échéance (30 juin).

L’actualité plutôt porteuse de son club a donc incité Patrick Goffi a faire bouger les choses et convoquer dès ce lundi matin une conférence de presse. « On est au cœur du débat, confirme-t-il. L’échéance est très proche et effectivement, on monte au créneau. » Plusieurs raisons à cela : le déficit structurel affiché par GAS (300 000 € annuel) mais surtout le coût de participation qui pèse sur les clubs (500 000 € environ à l’année).

« C’est un risque politique que je vais leur proposer »

« On a fait notre offre avec des coûts de participation de l’ordre de 50 %, ce qui reste encore deux fois et demie plus élevé que ce que paye la moyenne des clubs en France, tranche Patrick Goffi, très actif sur ce dossier. La Métro semble faire la sourde oreille et vouloir reprendre le stade en Régie mais je préviens : si c’est ça, on leur donnera le quart de ce qu’on paye aujourd’hui. Après, il faudra qu’elle nous dise qu’on ne peut plus faire évoluer les clubs de sport à Grenoble. Ça, c’est un risque politique que je vais leur proposer ce lundi. À eux de trancher. »

Voilà qui plante le décor d’un débat qui anime la métropole de Grenoble depuis de longues semaines. À l’heure où l’un de ses deux clubs phares est peut-être en passe de rejoindre l’élite, il est temps de s’y pencher.