REPORTAGE – Près de 880 militaires et 120 civils ont été libérés de chaque côté ce week-end, dans le cadre d’un accord «1000 contre 1000» conclu le 16 mai dernier à Istanbul.
Quand Olessia Havrylenko a reçu une notification sur l’application du gouvernement ukrainien disant que son mari était libre, la trentenaire a d’abord cru à une erreur. Dmytro a disparu fin décembre 2023, après une mission lors de la bataille de Marinka dans le Donbass. Pendant cinq mois, Olessia n’a eu aucune nouvelle jusqu’à ce que le Comité international de la Croix-Rouge confirme que « son Dima » était vivant, détenu par les Russes.
Samedi, Olessia, avec son fils, la sœur et la mère de Dmytro ont fait près de quatre heures de route depuis leur village de la région de Kiev, dans l’espoir de le retrouver près du lieu de l’échange. Comme des centaines d’autres, la famille Havrylenko s’est retrouvée à attendre devant un centre médical de la région de Tchernihiv, près de la frontière avec la Biélorussie. Enroulées dans des drapeaux ukrainiens, photos à la main, des mères, des épouses, des parents se pressaient pour enfin revoir leurs proches disparus ou faits prisonniers sur le champ…
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