«Maintenant, avec un gouverneur là-bas avec des ressources, un budget et avec tout le soutien que je vais apporter, nous allons récupérer la Guayana Esequiba pour le peuple», a affirmé le président vénézuélien ce dimanche.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré ce dimanche que le Guyana devra «plus tôt que tard (…) accepter la souveraineté» du Venezuela sur l’Essequibo, territoire riche en pétrole que Caracas réclame à Georgetown.
Les autorités vénézuéliennes ont fait élire dans une micro-circonscription fraîchement créée à la frontière guyanienne un gouverneur, 8 députés et des conseillers régionaux pour le Guayana Esequiba (nom utilisé par le Venezuela pour l’Essequibo), devenu le 24e État du pays selon une loi de 2024, alors que l’Essequibo est sous administration guyanienne.
Le différend centenaire entre les deux pays sur les 160.000 km² de l’Essequibo a été ravivé en 2015 par la découverte gisements pétroliers par ExxonMobil. «Irfaan Ali, président du Guyana, employé d’ExxonMobil, plus tôt que tard devra s’asseoir avec moi pour discuter et accepter la souveraineté vénézuélienne», a déclaré Nicolas Maduro après avoir voté à Caracas lors des élections législatives et régionales de dimanche.
«C’est la naissance de la nouvelle souveraineté vénézuélienne», a assuré le président Maduro. «La République coopérative de Guyana a été un occupant illégal, héritage de l’empire britannique qui a occupé illégalement ce territoire». «Maintenant, avec un gouverneur là-bas avec des ressources, un budget et avec tout le soutien que je vais apporter, nous allons récupérer la Guayana Esequiba pour le peuple», a conclu Nicolas Maduro.