Devenus rares dans l’espace public, les militants du Nouveau Front populaire s’interrogent sur leur stratégie commune pour les les élections municipales de mars 2026. Lors d’une assemblée générale du comité de base de la 3e circonscription du Bas-Rhin, certains membres doutent de sa capacité à fédérer à nouveau les forces de gauche.
Lucile Vitrac
Publié le 26 mai 2025 ·
Imprimé le 26 mai 2025 à 08h39 ·
4 minutes
« Pendant les législatives de 2024, on a été jusqu’à 70 dans cette salle. » se remémore Alex Quiniou, membre du comité de base du Nouveau Front populaire pour la troisième circonscription du Bas-Rhin. Jeudi 22 mai, alors qu’il énumère les différents points à l’ordre jour, seulement 23 membres lui font face du café Divanoo à Bischheim. Certains sièges sont vides dans la grande salle du café, heureusement, la grande bibliothèque du fond de la pièce habille l’espace.
Le Nouveau Front populaire (NFP) est le nom de cette union éclair de la gauche pour les élections législatives anticipées de juin 2024, tous les candidats des partis socialiste, communiste, de La France insoumise et des Écologistes s’y sont ralliés. Pour la première fois depuis 1986, les trois circonscriptions urbaines de Strasbourg ont été remportées par la gauche.
Le NFP a disparu de l’espace public
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