DÉCRYPTAGE – Dans le sillage de Northvolt, le royaume scandinave espérait faire de ce secteur un relais de croissance et d’emploi. La trop lente montée en puissance des véhicules électriques en Europe aura mis du plomb dans l’aile.

La Suède n’a toujours pas digéré la chute de son ex-pépite Northvolt. Deux mois après « l’une des plus grandes faillites de l’histoire moderne du pays » selon le quotidien le Dagens Nyheter, pas une semaine ne passe sans que les grands journaux nationaux n’annoncent de nouveaux déboires générés par cet échec. Dernière victime en date : la filiale du constructeur local Volvo dans la batterie, Novo Energy. Début mai, elle a annoncé dans un communiqué le licenciement de la moitié de ses effectifs, soit 150 emplois.

Ce nouveau coup dur ne surprend pas les spécialistes du secteur. « C’était presque attendu », souffle Claes Winzell, membre de l’institut de recherche suédois Rise. « L’entreprise est pénalisée par la trop lente montée en puissance du marché du véhicule électrique en Europe », ajoute l’expert. Mais, selon lui, « la cause profonde est la faillite de Northvolt. Cette dernière devait apporter la dimension technologique à Volvo. Sa chute l’oblige à chercher un nouveau…

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Le Figaro

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