“Ces accusations et décisions sont caractérisées par un chantage politique et une déformation des faits sur la situation au Soudan”, a tancé, cité par Tunisie Numérique, le ministre de l’Information soudanais, Khalid Al-Aiser. Il réagissait à l’annonce par les États-Unis de nouvelles sanctions contre le Soudan, Washington accusant l’armée soudanaise d’avoir utilisé des armes chimiques. Dans un communiqué rendu public le 22 mai, le département d’État a donné peu détails sur ces accusations, écrit The New York Times.

Mais le quotidien américain rappelle qu’il avait lui-même révélé, en janvier dernier, que les forces armées soudanaises (FAS) avaient eu recours au gaz chloré, lors d’au moins deux événements distincts, contre les Forces de soutien rapide (FSR).

Après ces révélations, des responsables américains avaient indiqué au New York Times que “l’armée soudanaise avait utilisé du gaz chloré contre les FSR dans des zones reculées au cours des mois précédents”. Et ils craignaient alors que ces armes interdites soient utilisées