REPORTAGE – Au deuxième jour de sa visite en Égypte, le chef de l’État s’est rendu, mardi, aux portes de la bande de Gaza, par où transite l’aide humanitaire vers le territoire palestinien.

Sous un hangar en toile où 800 palettes de matériel médical attendent d’entrer dans la bande de Gaza, Fabrizio Andriolo, le chef de mission de l’ONG MSF en Égypte, a une longue liste de requêtes à adresser à Emmanuel Macron qu’il attend depuis plus d’une heure. Depuis le centre logistique du Croissant-Rouge égyptien d’el-Arish, à 50 km de la bande de Gaza, le tableau qu’il dresse de l’enclave est catastrophique. « On a reçu des centaines de Palestiniens, blessés et tués depuis la reprise des hostilités mi-mars entre Israël et le Hamas, dont 30 % d’enfants de moins de 15 ans. Il y a urgence à faire entrer de nouveau l’aide humanitaire. Sur place, deux de nos employés palestiniens ont été tués en un mois, et nous n’avons plus que trois semaines de stocks de fournitures médicales dans le nord » de la bande de Gaza.

Une heure plus tôt, Emmanuel Macron avait atterri à el-Arish, au deuxième et dernier jour de sa visite en Égypte, accompagné par le président Abdel Fattah al-Sissi. Une rare visite…

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Le Figaro

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