Jean-Michel Aulas a publié ce lundi une nouvelle déclaration sur X, sans officialiser sa candidature aux municipales lyonnaises de 2026, mais en poursuivant sa stratégie d’affichage d’un modèle de gouvernance alternatif.
« Servir, pas me servir »
L’ancien président de l’OL, qui avait déjà annoncé renoncer à ses indemnités en cas d’élection, va plus loin dans ce nouveau message : « Renoncer aux indemnités, j’y tiens, car si je suis candidat, c’est pour servir, pas pour me servir. Mais c’est une première étape, pour aller plus loin : pas de cabinet politique à l’ancienne à la mairie de Lyon. Trop d’opacité, des dérives encore d’actualité. Je proposerais de faire de nouveau confiance à l’administration et aux maires d’arrondissement, de réaliser des économies substantielles, pour soutenir la jeunesse lyonnaise, en lien avec le monde académique, et plus valoriser le rôle et le potentiel des femmes. »
Avant de conclure : « Faire mieux, avec moins. À Lyon, ça devrait être possible, ça devrait même être un devoir. Et ça deviendra un objectif. »
Dans la foulée, son collectif de soutien “Génération Aulas” a publié un communiqué saluant une « prise de position » jugée « forte », et évoquant un choix de « gouvernance apaisée ».
« Génération Aulas salue avec force les prises de position de Jean-Michel Aulas exprimées ce jour sur X. Après avoir annoncé dans son renoncement à l’intégralité de ses futures indemnités de maire, il va plus loin en refusant de constituer un cabinet politique pléthorique. Ce choix fort témoigne d’un engagement sincère : servir les Lyonnaises et les Lyonnais, sans clientélisme, ni opacité. »
Le collectif estime que près de « 5 millions d’euros pourraient être réinjectés dans des projets utiles à notre ville » et « dans des politiques d’attractivité universitaire ». Il poursuit : « La transparence que porte Jean-Michel Aulas tranche avec les pratiques anciennes. Elle ouvre la voie à une gouvernance apaisée, directe, respectueuse des citoyens. La récente garde à vue du maire sortant a choqué de nombreux Lyonnais. Elle a révélé l’impasse d’un système opaque, verrouillé, déconnecté du terrain. »
Le collectif appuie l’idée d’une équipe municipale recentrée autour des agents et élus existants : « Jean-Michel Aulas a raison de vouloir s’appuyer sur les 9 500 agents municipaux qui, chaque jour, font vivre les services publics lyonnais avec compétence et dévouement. […] Lyon n’a pas besoin d’une armée mexicaine payée par les contribuables. Elle a besoin d’une équipe resserrée, d’un maire présent, et d’un esprit de collégialité véritable dans les décisions. »