La ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, et le ministre français de l’Action publique, Laurent Marcangeli, en Corse, ce lundi 26 mai.

PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

La ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, et le ministre français de l’Action publique, Laurent Marcangeli, en Corse, ce lundi 26 mai.

POLITIQUE – Elle voit un aspect positif à son retour à la Maison Blanche. Le tourisme français « se porte bien » et bénéficie d’une « manœuvre d’évitement des États-Unis » de Donald Trump par certains voyageurs, s’est félicité la ministre du Tourisme Nathalie Delattre, ce lundi 26 mai.

En visite en Corse pendant deux jours, la ministre a salué l’arrivée de « touristes émergents », venant notamment du Brésil, du Japon et du Canada.

Assurant que « les touristes américains c’est important pour la France », parce qu’ils représentent « 5 % des touristes, mais 10 % des recettes », elle a précisé voir « arriver 30 % de plus de touristes canadiens et de touristes japonais, parce qu’ils ne souhaitent pas aujourd’hui visiter les États-Unis de Trump ».

« Le pays report »

« Ils attendent la suite de Trump pour visiter les États-Unis, eh bien nous en sommes très contents parce que nous sommes effectivement le pays report de plusieurs pays et nous allons pouvoir leur démontrer l’hospitalité à la française », a-t-elle déclaré lundi lors d’un point presse dans la citadelle d’Ajaccio.

Assurant que « les réservations estivales s’annoncent très bonnes », Nathalie Delattre a estimé que la France « pouvait espérer battre encore un record en 2025, alors que nous n’avons pas de grands événements », après les 100 millions de visiteurs en 2024, année olympique, un « chiffre record » en hausse de 12 % par rapport à 2023.

La ministre a salué l’« économie touristique, qui soutient pour grande partie l’économie de la France » en représentant « 8 % de notre richesse nationale », « 15 milliards dans notre balance commerciale » et « deux millions d’emplois ».

Qualifiant la Corse de « territoire pépite de nos sites touristiques », elle a indiqué que l’île méditerranéenne accueillait « plus de trois millions de visiteurs » avec « 3,4 milliards d’euros de recettes », soulignant que cette « richesse apportée sur ce territoire » pesait « cinq fois plus qu’au niveau national », preuve de « l’importance du tourisme » pour l’île de Beauté.

Dans l’île, elle souhaite « mettre en avant l’œnotourisme », « très demandé par l’ensemble de nos touristes étrangers ». La découverte des régions viticoles a connu « une croissance de 20 % sur les huit dernières années avec 12 millions d’œnotourismes » par an en France.

« Nous devons faire preuve d’agressivité commerciale », a insisté la ministre, assurant que la France va devoir « s’accrocher pour rester la première destination mondiale ». Parmi « les défis à relever », elle a pointé le manque de saisonniers, les conflits d’usage entre les logements pérennes et les logements saisonniers et la quête d’investisseurs en période de « rigueur budgétaire ».

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