C’est la foule des grands jours et tous les fans de Nicolas Sarkozy sont là. Son frère Guillaume, ses fils Pierre et Jean. Son épouse, Carla Bruni. Mais aussi la journaliste Michèle Cotta, la photographe Bettina Rheims, l’autrice Yasmina Reza. Même l’intermédiaire Alexandre Djouhri, prévenu fantôme depuis plusieurs audiences, fait son apparition. Au moment où la défense de l’ancien chef de l’État s’apprête à prendre la parole, la salle est aussi pleine qu’un œuf, on doit refuser du monde. Rien de très spectaculaire, pourtant.

L’idée générale est simple : mettre en pièces l’accusation dont le réquisitoire, sévère, a fixé à 7 ans de prison la peine réclamée contre le principal prévenu de cette « association de malfaiteurs ». Démontrer qu’il n’y a pas eu de « pacte de corruption ». Égratigner, au passage, le parquet national financier (PNF) qui, avec ce…