Par
Lisa Rodrigues
Publié le
27 mai 2025 à 14h33
Pour la deuxième année consécutive, la transhumance passera par la Métropole de Grenoble, entre le 29 mai et le 4 juin, avec ses 500 brebis. (©Facebook Anahide Mardirossian)
Comme un air de montagne en ville. Pendant une semaine, du mercredi 28 mai au mercredi 4 juin, près de 500 brebis vont traverser la Métropole de Grenoble pour leur grande transhumance d’une quarantaine de kilomètres vers leur alpage estival en Chartreuse. Elles y resteront jusqu’au mois d’octobre.
Deux éleveurs-bergers sont à la manœuvre – Eudes et Lise – pour la deuxième année consécutive. Le départ est donné à Vourey, aux portes de Grenoble, avec une arrivée prévue au Col de Porte à Sarcenas.
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Deux temps de rencontre
Plusieurs arrêts sont prévus sur le parcours. Le troupeau va d’abord remonter l’Isère jusqu’à Veurey-Voroize, dans le secteur du Verdaret, jeudi 29 mai. La traversée de la Métropole à proprement parler va démarrer vendredi 30 mai.
Samedi 31 mai, les brebis vont se rendre au parc de Fiancey à Saint-Égrève, où elles vont pâturer toute la journée.
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« Ce sera le moment idéal pour découvrir le troupeau et discuter avec les bergers de leur activité pastorale et de la cohabitation avec les autres activités en montagne », précise Grenoble-Alpes Métropole, qui a aidé à l’organisation de la transhumance.
Entre le dimanche 1er et le lundi 2 juin, le troupeau va passer par Quaix-en-Chartreuse jusqu’à la Méarie, avant d’arriver mardi 3 juin à Sarcenas. L’arrivée est prévue le lendemain au col de Porte, où un « temps convivial » est programmé, avec des animations et une pique-nique partagé.
Les règles près du troupeau
Pendant leur passage en ville, les habitants peuvent marcher aux côtés du troupeau. Avec toutefois quelques petites règles de bonne conduite à rappeler.
Il est notamment demandé de ne pas amener son propre animal pendant la balade pour ne pas perturber les chiens de troupeaux. « Ils sont en permanence en train de travailler : il faut les laisser tranquilles », souligne Eudes, l’un des deux éleveurs-bergers, à la rédaction.
La transhumance à Grenoble, ce n’est pas une première
Eudes et Lise passent pour la deuxième année avec leur troupeau de 500 brebis par la Métropole de Grenoble, qui a déjà connu par le passé des transhumances « jusque dans les années 1950 », estime Eudes. Et aujourd’hui, la pratique est loin d’être aussi insolite, assure le berger. « Des éleveurs qui transhument à pied sur 60 kilomètres, c’est assez fréquent. Là, c’est juste il se trouve qu’on passe par Grenoble. »
Car guider la transhumance de 500 brebis – dont 150 agneaux nés en début d’année – demande une attention constante… Et un peu de place ! « On ne peut pas les faire passer dans les petites rues pas très larges. »
De légères perturbations de circulation sont à prévoir le temps de passage du troupeau, sans que des déviations particulières ne soient mises en place, précisent les services de Grenoble Alpes Métropole à actu Grenoble.
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