Publié le
27 mai 2025 à 17h25
Ce mardi 27 mai, après deux semaines de débats, les députés votent le projet de loi sur l’aide à mourir, source de nombreuses divisions, ainsi que celui sur les soins palliatifs. Dans ce cadre, Thierry Benoit, député de la 6e circonscription d’Ille-et-Vilaine, présente son point de vue.
Quatre arguments
Le parlementaire pose ainsi une question : « La fin de vie se décrète-t-elle par la loi ? » et indique que pour lui, « le passage vers la mort doit s’accompagner d’une présence humaine renforcée (famille, amis, personnel médical et soignants) ».
Pour cette raison, Thierry Benoit indique qu’il ne « votera pas en faveur de la loi sur la fin de vie qui pose aussi la question de l’acharnement thérapeutique ».
Il présente quatre arguments expliquant ce choix :
- « La loi Claeys-Leonetti telle qu’elle existe aujourd’hui reste méconnue et devrait permettre d’engager une réflexion autour du malade avec sa famille et le personnel médical. »
- « Les soignants sont avant tout présents pour entourer le malade et lui apporter soins et réconfort et atténuer la douleur. »
- « Il est prioritaire de permettre l’accès aux soins palliatifs pour tous les malades en situation d’en bénéficier, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »
- « Le vote d’une loi sur l’aide à mourir ouvre la voie à une nouvelle doctrine avec des risques et conséquences sans doute méconnus aujourd’hui. »
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