Le dernier film de Wes Anderson, une relation de possession entre une mère et une fille, sonorités horrifiques au Japon… La sélection cinéma du Figaro.

The Phoenician Scheme – À voir

Comédie de Wes Anderson – 1 h 41

Zsa-zsa Korda, qu’on surnomme « Monsieur 5 % » et qui a toujours un livre à main, est l’homme le plus riche des Balkans. Il n’arrête pas d’échapper à des tentatives d’assassinat. Son avion s’écrase. On lui tire dessus. Il s’en sort avec des égratignures. Sa fille fume la pipe et veut devenir nonne. Il en a fait son unique héritière. Cela crée des tensions. D’autres enfants ont été adoptés. Il aurait tué ses trois femmes. Le Moyen-Orient est son terrain de jeu, sa cour de récréation.

Le film contient tout ce qu’on aime chez le réalisateur texan, cette invention de tous les instants, ce rythme frénétique, cet univers qui n’appartient qu’à lui. Il s’y passe des choses surprenantes. Le cinéma se repaît de chimères et d’illusions. Tout cela laisse rêveur. Il est bon, parfois, de rêver. É. N.

La note du Figaro : 3/4

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Hot Milk – On n’a pas vu

Drame de Rebecca Lenkiewicz – 1 h 32

Un peu de chaleur estivale à moins d’un mois du solstice d’été… L’intrigue a lieu à Almeria, une station balnéaire du sud de l’Espagne. La jeune Sofia y emmène sa mère Rose pour qu’elle consulte le docteur Gómez, susceptible de soigner sa maladie, elle qui est clouée à un fauteuil roulant. Pendant que sa mère se fait soigner, Sofia vit librement. Elle s’échappe de la possessivité de Rose. Elle rencontre la charmante Ingrid, une baroudeuse qui vit selon ses règles. Les deux femmes s’apprécient. Rose ne peut l’accepter, au point de confronter sa fille et de faire exploser leur relation.

L’Ultime braquage – On n’a pas vu

Action de Frederik Louis Hviid – 1 h 50 

Des armes, des gros bras et des voitures. La recette parfaite du film d’action. Une équipe de braqueurs prépare un très mauvais coup, peut-être même le casse du siècle. Leur objectif ? Ne laisser aucune trace, ne pas faire de bavure, être rapide et brutal. Problème : ils commettent une erreur. Le plan change. Les braqueurs abandonnent l’objectif. Ils tentent par tous les moyens de disparaître.

Chime – On n’a pas vu

Épouvante-horreur de Kiyoshi Kurosawa – 45 minutes

De l’horreur à la sauce japonaise. Voilà ce que promet le très court Chime. En 45 minutes, le cinéaste Kiyoshi Kurosawa raconte le calvaire de Tashiro, un étudiant dans une école de cuisine qui entend des voix et un carillon dans sa tête. Ce dernier affirmerait que la moitié de son cerveau a été remplacée par une machine. À chaque instant, le « Chime » résonne. Son professeur de cuisine tente de le rassurer. Mais le « Chime » résonne de plus en plus fort, jusqu’à ce que Tashiro s’apprête à commettre l’irréparable.

Peppa rencontre le bébé, au cinéma – On n’a pas vu

Animation – 1 h 05

Une sortie cinéma (samedi 31 mai, et non mercredi comme il est d’usage) qui ravira les plus petits. La famille Peppa Pig revient pour une nouvelle aventure adaptée sur le grand écran. Et il y a du changement : maman et papa cochon préparent l’arrivée d’un nouveau bébé. Dans une série de 10 épisodes, auxquels sont ajoutées des chansons inédites, assistez à la naissance du frère du célèbre Peppa.