« Si on refait la stratégie de 2020, on n’aura même pas un conseil d’arrondissement ! Ils ont intérêt à m’écouter et je crois qu’ils ne veulent pas d’histoires avec moi. » Il y a encore une semaine, les stratégies divergentes pour la municipale de 2026 à Marseille au sein de l’état-major de Renaissance faisaient grincer des dents Renaud Muselier. Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la seule tenue par le parti présidentiel, a donc été « écouté ».

Ce mardi 27 mai au soir, la commission nationale d’investiture présidée par Franck Riester vient de le désigner comme « pilote » de la campagne à venir dans la cité phocéenne. Son rôle ? Dialoguer avec les différents partenaires au nom du parti dirigé par Gabriel Attal. Et à Marseille, les combinaisons sont innombrables. Pas si simple, alors qu’ils se sont entre-déchirés en 2020, de mettre autour de la même table Les Républicains, Horizons, l’UDI, le Nouveau Centre et l’écurie de Martine Vassal (divers droite), potentielle tête de liste, à laquelle Renaud Muselier a déjà apporté son soutien. Dans son nouveau rôle, il est aussi missionné pour organiser la campagne et composer la future liste.