Soucieux de rendre l’État plus efficace, le premier ministre travailliste veut supprimer ou fusionner des centaines d’organismes parapublics, alors que la hache s’est déjà abattue sur le NHS.

Correspondant à Londres

Ce n’est plus de l’élagage mais des coupes massives qui se profilent dans les organismes publics britanniques. Pour le premier ministre Keir Starmer, la « nouvelle ère d’instabilité mondiale » ne fait que renforcer la nécessité de réduire les coûts et d’améliorer la productivité. C’est donc une véritable guerre contre les structures administratives redondantes et inefficaces que lance le gouvernement travailliste. Avec à la clé des milliards d’économies mais aussi des dizaines de milliers d’emplois supprimés.

Le gouvernement entend supprimer ou fusionner des centaines d’organismes parapublics, appelés « quangos ». Plus de 300 de ces organismes indépendants, actifs dans des domaines très divers comme l’immigration, la santé, les transports, le logement ou la politique environnementale, seraient concernés. Le ministre du Cabinet Office, Pat McFadden, a écrit à tous les départements de Whitehall pour leur demander de justifier l’existence de chaque organisme…

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Le Figaro

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